Syndrome de l'intestin irritable

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En tant que diététicienne, ma prise en charge du syndrome de l’intestin irritable (SII) repose sur une approche personnalisée et basée sur des preuves scientifiques et les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) et de la Société Nationale Française des Gastro-Entérologues (SNFGE).

 

Tout d’abord, j’effectue une évaluation complète de l’historique alimentaire et des symptômes du patient afin de comprendre les déclencheurs potentiels et les habitudes alimentaires.

 

Ensuite, j’accompagne mes patients dans l’élaboration d’un régime adapté.

 

Je peux opter pour un protocole FODMAP, qui a montré son efficacité pour réduire les symptômes du SII. Je peux aussi effectuer d'autres recherches d'intolérances alimentaires.

J'ai été formée à la Monash University (Sidney) et obtenu la certification internationale.

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Parallèlement, j’éduque mes patients sur l’importance d’une alimentation équilibrée et variée, et je leur propose des stratégies pour gérer le stress et améliorer leur bien-être général.

Formée à l'hypnose thérapeutique à la faculté de médecine de Clermont Ferrand (CHRU), je propose à mes patients des outils d'auto-hypnose (conformément aux recommandations de la  SNFGE*) qui aident à diminuer les douleurs digestives.

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Mon objectif est de fournir un soutien continu et des ajustements personnalisés pour aider mes patients à retrouver un confort digestif optimal et une meilleure qualité de vie.

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Certains patients réalisent des tests couteux de sensibilité alimentaire.

Faisons le point...

Les tests d’intolérance alimentaire ne sont pas reconnus par les sociétés savantes et organisations de santé pour plusieurs raisons :

 

Méthodes utilisées

 

Tests IgG : Ces tests mesurent les niveaux d’anticorps IgG contre divers aliments.

Les sociétés savantes, comme l’Académie européenne d’allergologie et d’immunologie clinique (EAACI) et l’Académie américaine d’allergie, d’asthme et d’immunologie (AAAAI), la Société Française Nationale de Gastro-Entérologie (SFNGE) ne reconnaissent pas ces tests pour diagnostiquer les intolérances alimentaires. Les IgG indiquent simplement que l’organisme a été exposé à un aliment, sans que cela signifie une réaction indésirable.

 

Tests non validés : De nombreux tests d’intolérance alimentaire disponibles sur le marché, comme les analyses de cheveux, les tests de biorésonance ou les tests de kinésiologie, n’ont pas été validés scientifiquement pour diagnostiquer les intolérances alimentaires.

 

Manque de Validité Scientifique

 

Absence de preuves solides :

De nombreuses études scientifiques n’ont pas démontré de manière concluante l’efficacité et la fiabilité des tests d’intolérance alimentaire. Les résultats obtenus par ces tests ne sont souvent pas reproductibles ni cohérents.

 

Non-spécificité des tests :

Certains tests, comme ceux qui mesurent les IgG (immunoglobulines G) contre des aliments, sont basés sur des réponses normales du corps.

La présence d’IgG indique simplement une exposition antérieure à l’aliment, ce qui est une réaction normale et non un signe d’intolérance ou d’allergie.

 

Risques et Conséquences

 

Diagnostiques erronés :

Les tests non validés peuvent conduire à des diagnostics erronés, incitant les personnes à éliminer des aliments de leur alimentation de manière injustifiée. Cela peut entraîner des carences nutritionnelles et un régime alimentaire déséquilibré.

Retard dans le diagnostic :

Se fier à des tests non reconnus peut retarder le diagnostic et le traitement appropriés de véritables troubles médicaux, comme les allergies alimentaires ou certaines maladies gastro-intestinales.

Impact psychologique : Les tests d’intolérance alimentaire peuvent créer une anxiété inutile chez les patients et les amener à adopter des régimes restrictifs qui ne sont pas nécessaires.

 

En raison de l’absence de preuves scientifiques solides, de la non-spécificité des méthodes utilisées et des risques potentiels associés aux diagnostics erronés, les tests d’intolérance alimentaire ne sont pas reconnus par les sociétés savantes et les organisations de santé comme des outils fiables pour diagnostiquer les intolérances alimentaires.

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